Du haut de ses collines ondulantes, Valparaíso offre des vues imprenables sur le Pacifique, mais c’est l’art urbain qui saute aux yeux lorsqu’on visite la métropole culturelle du Chili. Portrait de l’importante scène de street art de la ville.
Valparaíso détonne lorsqu’on la compare à la station balnéaire Viña del Mar ou encore à la capitale Santiago. Colorée et émancipée, la ville ressemble à la petite soeur bohème, celle qui a décidé de faire de la peinture pendant que les autres préféraient un chemin plus convenu.
La ville portuaire est recouverte de murales qui témoignent du dynamisme de ceux qui en font leur terrain de jeu artistique.
Au détour d’une ruelle, sur les façades des édifices ou dans les pentes abruptes qui entourent ses funiculaires, on se laisse surprendre par des oeuvres bigarrées.
DE MULTIPLES EXPÉRIENCES VISUELLES
Valparaíso est divisé en plus de 40 cerros, des quartiers correspondant aux multiples collines qui caractérisent sa topographie. Les cerros Bellavista, Concepción et Alegre offrent les meilleures expériences visuelles et sont également des secteurs sécuritaires pour le tourisme.
Depuis plusieurs années, la métropole a canalisé son énergie créative avec des investissements importants, légitimant ainsi l’existence de l’art urbain sur son territoire. On peut déambuler dans le Museo a cielo abierto, une galerie à ciel ouvert incluant une vingtaine de murales dont l’histoire remonte aux années 60, ou encore visiter le Parque Cultural de Valparaíso, une ancienne prison transformée en centre culturel multidisciplinaire.
Utilisant toutes les surfaces à leur disposition, des muralistes de renommée internationale ont apposé leur griffe sur la ville. Plusieurs Chiliens ont également laissé leur trace à Valpo : INTI, UKD et Teo Doro sont quelques noms à retenir. Dans ce dédale de couleurs, on peut autant tomber sur du graffiti classique que sur du fauvisme à la Matisse.
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